Moncef Marzouki, notre président actuel a fondé le CPR en 2001, un parti à l’idéologie un peu contradictoire, car représentative d’un homme de gauche qui a choisi d’emblée de défendre des causes situées plutôt à droite, certains électeurs l’ont rapidement compris le 23 Octobre 2011!! Notre président, le fantôme de Carthage est brouillon, lunatique et imprévisible il semble un peu déboussolé, un chwaya désaxé à cause de sa mission de président au service de...Rien. Il aurait pu faire un effort pour s'affirmer, mais il semble déconnecté de la réalité du pays, concentré sur son burnous, ses pin ‘s et ses lunettes, autant de signatures pour autant de facettes dont le seul lien est son petit sourire narquois qui en dit long sur ce qui peut l’agiter, l’habiter ou le quitter sans retour!! Aurait-il une mission souterraine, inavouable, personnelle ? et si oui, en est-il vraiment conscient ?

Ce sexagénaire contesté et contestable est l’auteur de plusieurs livres traitant de médecine mais également de droits de l’homme, et de démocratie , cet homme de 66 ans qui croit naïvement présider réellement le pays, s’illustre particulièrement par son manque de discernement politique au point de surprendre par une ligne de conduite à la fois, et en même temps (il faut le faire !), intransigeante et permissive, un peu à l’image du code de la route international revu et corrigé par trois millions de conducteurs tunisiens désireux d’apporter leur petite pierre à l’évolution du genre humain.

Marzouki, est également un homme éloquent, parfaitement bilingue sans être bi bègue, comme dirait Tahar Fazaa, qui sait parler avec justesse et précision de choses qui n’intéressent personne. C’est un militant qui était considéré par ses adversaires, jusqu’à il y a quelques mois, comme un redoutable communicateur (ils ont du reconsidérer leur jugement, depuis) C’est, aussi, un homme politique qui a toujours été reconnu ou méconnu pour son côté (gauche surtout) rebelle, son look à la Tintin et surtout ses fameuses lunettes qui, si elles lui ont donné la signature qui manque à tant d’autres, elles lui ont également caché la vue de la forêt lui faisant croire qu’il n’y a que le bois de l’arbre dont il se chauffe!!

Qu’en reste t-il aujourd’hui, puisque nous nous retrouvons actuellement face à un président malgré lui qui reste dans le superficiel pour pouvoir taire l’essentiel, un homme qui semble toujours prêt à exécuter les ordres de ceux qui l'ont recruté pour en faire leur cheval de bataille lui qui n’est qu’un cheval de trait ou de labour! Ils ont voulu tirer avantage de ses lunettes/œillères omettant de voir ses gros sabots si épanouis dans la fange.
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Oui depuis qu’il est devenu le locataire du palais de Carthage notre Moncef si peu national semble avoir fait volte face à son idéal politique intègre ! Car Marzouki a toujours été un homme torturé par une enfance difficile loin d’un père honorable islamiste éclairé, yousséfiste de son état, un panarabisme islamiste convaincu, qui a décidé de fuir le pays après la victoire de Bourguiba !! Un authentique Moncef avant la lettre !
La preuve, Marzouki jr a toujours reconnu le droit aux islamistes de participer à la vie politique nationale, surtout à sa place, à sa place à lui leur accordant même le droit de prendre la notre!

Marzouki a toujours rêvé de devenir président de ce pays qui a rejeté son père, qui a éparpillé sa famille, il s’est rangé à gauche ne distinguant pas réellement la différence entre gort et tbin, mais je pense que dans son fort intérieur il est toujours resté à la droite de sa main gauche qu’il croyait faite de tbin, comme pour venger ce père qui était le sien, mais aussi comme pour démontrer , à titre posthume qu’il est bien le fils de son père sans être obligé d’en apporter la preuve génétique. Oui il a même réussi à devenir président de la république, contre vents et marées uniquement pour faire honneur à ce père tellement meilleur que lui, oui sa blessure d’enfant a été plus forte que sa raison de pseudo politicien de gauche, l’a-t-il été un jour, d’ailleurs ???

Aujourd’hui Marzouki semble apaisé, satisfait d’avoir mené son combat intérieur avec succès, même si il a trahi -mais connait-il le sens de ce mot ?- cette image de personnalité politique de gauche qui, dans notre imaginaire collectif, a appelé, un jour, au « Isienne el madani »

Marzouki n’est plus un homme politique depuis qu’il est devenu porteur du titre très théorique président de la république, il est devenu seulement un citoyen qui a galéré toute sa vie pour pouvoir un jour être à la hauteur de cet homme intègre qui était son père, son séjour à Carthage ne serait donc qu’un hommage posthume à ce père yousséfiste islamiste qui a préféré fuir à l’arrivée de Bourguiba au pouvoir !!

Oui l’histoire de Marzouki c’est l’histoire d’un peuple qui est en train de faire le ménage dans son histoire, c’est l’histoire d’un homme torturé par une enfance douloureuse, oui notre président n’est qu’un homme de gauche par défaut, ce qu’il réalise aujourd’hui c’est sa destinée même, il est redevenu aujourd’hui l’héritier silencieux et apaisé de ce yousséfisme islamiste qui semblait avoir quitté la scène politique Tunisienne depuis presque 60 ans !!!
Marzouki est ce qu’il est, c’est-à-dire, un être humain faible, porteur d’un certain héritage !! un homme blessé qui a décidé d’en finir avec cette douleur politique qui lui a valu un parcours chaotique.

NON ! Marzouki n’est pas notre président, n’est pas MON président car il est déjà à la retraite. Cette joie et cette satisfaction qu’on lit sur son visage sont réelles car il a réussi l’impossible, il est retourné dans son passé pour vivre avec et à côté de son père, son grand rêve de yousséfiste islamiste. Il a fallu passer par un deal politique immoral pour pouvoir y arriver, il a accepté de le faire avant de pouvoir tirer sa révérence, il sera à jamais un homme politique contesté, contestable et contestataire d’une identité qui ne lui appartient pas étant un bien collectif sans valeur commerciale, un homme politique qui n’aurait jamais pu servir son pays, un homme dispersé, porteur d’une tare congénitale qui remonte à une enfance indéchiffrable, il a accepté de mettre son élévation au rang d’adulte au service de cet enfant malheureux qui est en lui, au dépens de dix millions de tunisiens qu’il n’écrase, heureusement, pas de sa légèreté toute enfantine!!