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RechercherDerniers commentaires29096001
Par Anonyme, le 14.01.2020
excellent panorama de la situation en tunisie, avec les mots utilisés de façon judicieuse.htt p://leseldozei l
Par leseldozeille, le 22.05.2013
"en réalité la position de la france dépendait en grande partie du bon vouloir du prince du qatar qui voulait,
Par bouazzi lassaad, le 14.05.2013
compagnon de misère, le rat nous suit comme une ombre depuis la nuit des temps. que nous le voulions ou non,
Par Anonyme, le 24.04.2013
j adore le théorème de la grenouille..bo ugez vous, nom de dieu... pardon pour l'offense
Par Anonyme, le 20.04.2013
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Date de création : 18.02.2012
Dernière mise à jour :
21.05.2013
60 articles
L’émergence et la multiplication du phénomène des marabouts a jalonné l’histoire de la Tunisie depuis l’ère du prophète, avec Abou Zamâa El balawi, compagnon du prophète et l'un de ceux qui se sont engagés avec lui dans le cadre de l'« engagement sous l'arbre », mort et enterré en 654 (an 34 de l'hégire) et à Kairouan avec son trésor le plus cher : trois poils de la barbe du prophète. Kairouan, première ville de l’islam en l’Ifrikyia, et, déjà, un premier marabout. Kairouan qui reste, encore, une ville symbole de notre appartenance à cet islam vrai et juste des premiers siècles de l’hégire, un islam qui a su résister à tous les troubles et autres divisions inhérentes à « El fetna el KOBRA » qui a accompagné la naissance du chiisme et autres dérivés, tous purs produits de querelles humaines autour du pouvoir.
Un marabout, c’est d’abord une personne musulmane, très pratiquante, un être qui a choisi de faire de l’islam sa raison de vivre en se mettant au service de ses semblables non pas pour leur imposer l’islam, mais, uniquement, en se comportant comme un musulman exemplaire : altruiste, juste, souvent pauvre, d’ailleurs, et, le plus souvent, fervent connaisseur des textes coraniques et des préceptes de la sunna, des sages, de simples musulmans qui ont choisi de se mettre au service de leurs semblables au nom de la citoyenneté, de l’humanisme, du patriotisme , de la justice et de l’équité au nom d’un islam qu’ils ont réussi à mettre au service de ceux qui en savent le moins : les plus démunis et les moins savants !!
Oui un marabout c’est d’abord une personne très croyante, qui vénère l’islam, qui a choisi de rayonner sur ses semblables pour diffuser la bonne parole et la charité !C’est, également, une personne au dessus de tout soupçon, un être reconnu pour sa foi profonde, sa piété, et son humanisme à toute épreuve !
Ces personnes qui symbolisent le sacré, aux yeux de la majorité, mais ne s’y substituent nullement, ne sont pas des prédicateurs, ni des manipulateurs, encore moins des profanateurs…. Ce sont des croyants qui ont choisi de se mettre au service de leurs semblables au nom de cette religion qui les habite et qui leur donne un bonheur et une quiétude qu’ils ont décidé de partager, loin de tout opportunisme religieux ou politique!
Nos marabouts ne sont que des musulmans passionnément convaincus qui ont choisi de se sacrifier pour pouvoir, servir l’islam en se mettant au service de tous leurs compatriotes sans vouloir les endoctriner, ni les juger, uniquement en essayant de cultiver leur foi en Allah et en son prophète, tout en faisant preuve de charité et de compassion, contrairement à ceux qui aimeraient nous présenter l’islam comme un simple apparat, comme une liste d’interdits, comme un gouffre de takfir.
L’Islamisme que nous subissons, aujourd’hui, n’est qu’une nouvelle doctrine colonialiste consistant à utiliser Echariâa pour asservir les peuples, les spolier de leur liberté intellectuelle et de leur personnalité propre pour les rendre vulnérables face aux puissances étrangères en les désarmant et en permettant aux vraies prédateurs d’écouler leurs armes et de s’approprier nos territoires et nos richesses. Une guerre coloniale qui ressemble à un bal masqué : un qamis, un niqab, une barbe et une voilette qui cachent un humanisme inexistant, une foi superficielle, des pratiques condamnables et une ignorance totale de la philosophie islamique, juste et intelligente!
Aujourd’hui, ces énergumènes aux yeux injectés, à la barbe hirsute, à la soutane mal odorante et au blasphème facile , aimeraient venir à bout de nos valeurs, de nos repères en s’attaquant à nos marabouts, à cette symbolique qui a réussi à maintenir nos croyances religieuses vivaces parmi la majorité malgré les colonisations et les conquêtes les plus diverses, malgré des courants politiques pas toujours islamisant, malgré des milliers de chaines satellitaires obscures qui diffusent dans toutes les langues 24H/24H !!
Oui ces hommes et cette femme (Saida el Manoubia, Femme à la personnalité forte et très instruite qui, à la fin du XIIème et au début du XIIème siècle, partage son savoir et son instruction religieuse avec les hommes) ont contribué à maintenir nos concitoyens les plus démunis, les moins cultivés, les plus vulnérables mais aussi les plus malheureux, dans le sillage d’une religiosité, peut être populaire, mais toujours généreuse et charitable, jamais pénalisante, jamais mercantile, une religiosité à la portée de tous, populaire mais jamais populiste, des pratiques empreintes de piété et d’altruisme toujours au service de l’islam …
Le maraboutisme a, certainement, servi à nous unir autour d’un Islam unique qui a su résister aux assauts takfiristes, colonialistes, vandales, catholiques…
A tous ces Tunisiens déterminés à nous faire basculer dans une violence obscure:
- Ne touchez pas à nos symboles, à notre symbolique !
- Ecartez vous de notre Tunisianité, de Abou Zamâa el Balawi (compagnon du prophète), de Sidi Bel Hassen Echedly, fondateur de l’ordre Soufi, en plus d’avoir introduit l’usage du café à Tunis, et ses nombreux élèves, tous marabouts de leur état :
• Sidi Ali El Gorjani qui donne son nom à une ancienne porte de Tunis et à un cimetière aujourd'hui désaffecté ;
• Sidi Mohammed El Chérif dont le tombeau se trouve près de la mosquée d'El Haoua ;
• Sidi Ali El Hattab qui est enterré dans la plaine de Mornaguia et dont le tombeau est un lieu de visites bien connu des Tunisiens ;
• Sidi Hassen El Séjoumi qui possède sa zaouïa près de la sebkha du même nom ;
• Saïda Aïcha Manoubia ou Lella Manoubia qui est considérée comme une savante à Tunis et dont il a été question ci-dessus.
Tiens, attardons nous encore un instant sur le parcours de Saïda Manoubia, une femme d’une intelligence supérieure qui avait attiré la foudre des conservateurs en fréquentant les milieux masculins pour étudier l’islam, de Abou lbaba El Ansari , Okba Ibn Nafâa et de Sidi Mehrez, descendant direct d’Abou Bakr, dont la notoriété s’est construite autour de sa lutte pour l’équité et la justice en réussissant à éviter, en 1014, aux plus démunis un impôt du prince ziride, imposé par les riches, pour grever la bourse des habitants pauvres. Bab Souika lui doit son nom. La renommée de Saïda Manoubia est telle qu'elle lui vaut un récit hagiographique intitulé Manâqib et rédigé par l'imam de la mosquée de La Manouba. Consécration très rare pour une femme, il révèle des éléments doctrinaux importants où cette grande dame revendique, ouvertement, le statut de « pôle des pôles », la plus haute dignité dans la hiérarchie soufie. Oui, c’est aussi cela, notre spécificité.
Je viens de citer les indiscutables, ceux qui ont constitué des repères dans nos vie ceux qui ont contribué par leur science et leur combat pour les démunis, à bâtir la spécificité de la Tunisie !! Vous comprenez pourquoi je pousse un cri de rage à la vue de ces incendies criminels qui détruisent des pans entiers de notre histoire, de notre culture et de notre patrimoine architectural. Pour la première fois, je vais m’adresser directement à ces êtres méprisables qui sont si fiers de leurs méfaits :
Vous, créatures de l’ombre, vous, êtres maléfiques et malsains, vous qui n’êtes rien que de la sale vermine :
- Ecartez vous de notre islam pur, originel !!
Je m’adresse, ici, à ces voyous à la soutane Qatari, à ces ombres chinoises à la conduite discutable et aux mœurs permissives, à ces politicards qui puent le pétrole et le dollar !
La Tunisie est ancrée dans l’Islam depuis l’avènement de cette religion, bien avant ces wahhabites issus des méandres d’un colonialisme sioniste international !!
– Croyez-vous pouvoir livrer notre Tunisie à une autre culture, une autre religion ?
- Croyez-vous pouvoir détruire les jalons de notre islamité ?
- Croyez-vous pouvoir casser notre fibre islamique originelle ?
- Croyez-vous pouvoir détruire les symboles, les repères de la Tunisie musulmane ?
L’Islam est arrivé en Tunisie depuis plus de 13 siècles, les Tunisiens l’ont adopté, vénéré, en ont fait leur culte mais également une culture rayonnante et ouverte. Des humanistes ont développé notre culture islamique et nos pratiques mais les marabouts resteront le symbole de cette culture qui a su ramener à l’Islam les plus récalcitrants, presque naturellement !
Otez-vous de notre chemin, puanteur sans nom !!
La Presse du Lundi 7 NOV 2012 (page7) par Mme Emna BEN MILED (Enseignante Universitaire) :
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Aïcha est réputée pour avoir récité le Coran 1620 fois dans sa vie. Elle ne porta pas de voile. Il y a une théorie derrière son choix. Elle est dans le fil théorique d’Ibn Arabi. Dans son œuvre principale les Foutouhât el Meqqia, celui-ci insiste sur la séparation entre la personne intime et son apparence sociale, entre son Dhahèr et son Batèn. Seul l’être profond pris dans son amour, voire sa foi en Dieu, a du sens. Dans la Tunisie de la post-révolution, le voile des femmes, la barbe des hommes ou encore la nouvelle mode de la tâche de couleur marron sur le front, ne servent qu’à insister sur l’apparence, ce qui est à l’autre bout du soufisme.
La femme, nous dit Jalel ed-dine er Roumi, élève direct d’Ibn Arabi, est un rayon de lumière divine. La lumière, le Noûr. Rien à voir avec le nombre croissant de femmes qui avancent cachées sous des tissus de couleur sombre donnant à penser qu’en Tunisie la nuit est tombée...
On imagine Aïcha portant une robe de laine blanche, le Bdèn soufi, à l’image des autres membres de sa confrérie. C’est une rupture courageuse avec la charia qui considère que la femme doit porter le voile parce qu’elle est jugée aoura (ce terme tire son origine de l’hébreu erva).
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A lire absolument !!!! Voilà l'époque hafside en Tunisie !!!!!!!!!!!
wa 3assa takrahou chayân wahwa khayron lakom, oui aujourdui nous sommes en train de découvrir nos marabouts qui ne font que subir une purge, dont les maqams seront restaurés embellis et plus reconnus encore, oui ces maqams vont être plus visités, ils seront plus appréciés même par ceux qui n'appréciaient pas beaucoup ces pratiques parfois folkloriques, car il faut admettre que nos marabouts sont en train de défendre la Tunisie, notre Tunisianité, notre identité, un jour nos ancêtres, les plus pieux des enfants de cette terre d'islam sauront se venger de ces mécréants qui n'ont que leur ignorance et leur kofr pour nous chahuter!!!!Ecrire un commentaire