Aujourd'hui 7 Février, jour de deuil national, jour de grève générale....Jour de libération nationale du joug de cette dictature islamique mercenaire qui s'est imposée à nous!!

Aujourd'hui en Tunisie, demain en Egypte, titre certains journaux arabes, comme pour nous rappeler que beaucoup reste à faire pour parfaire ce processus postrévolutionnaire qui assure des prolongations, subit des défaites, encaisse les trahisons et les coups bas!!

Plusieurs Tunisiens appellent à une autre révolution populaire, moi je crois que ce ne serait pas opportun pour plusieurs raisons:

1- Le peuple est en ébullition, il se cherche, il doit définir ses nouveaux repères de peuple libéré qui doit rester uni, oui la volonté de certains s'est imposée à nous, on ne peut plus le nier, il est même impératif d'admettre notre diversité idéologique pour pouvoir reconstruire notre pays partant de la volonté de tous, tant que la paix sociale est respectée, tant qu'on reste dans l'idéologique, tant que notre religion est protégée d'une politique discriminatoire et takfiriste!

2- la conjoncture politique régionale devrait nous dicter de la prudence, de la clairvoyance, de l'intelligence, du courage et de la tolérance internationale, car notre région le Maghreb , le monde arabe ne sera plus jamais comme avant, la Tunisie est "condamnée" à être premier de la classe, c'est essentiel pour nous et pour les autres!!

3-Les révolutions arabes et l'interventionnisme exagéré de certains font que nous soyons aujourd'hui assis sur une poudrière, il serait donc, criminel de mettre le feu aux poudres!!

Par contre l'attentisme populaire que nous avons tous tant décrié me semble aujourd'hui comme un cadeau de DIEU qui n'a jamais cessé de veiller sur nous, malgré nous, l'instinct populaire, l'instinct grégaire de cet humain qui reconnait sa voie en toute circonstance ont fait que les Tunisiens ont su braver cette descente aux enfers cette atteinte aux normes environnementales, sécuritaires, politiques, économiques...le peuple a tout compris. il a su rester stoïque, face à la déferlante salafiste, la menace terroriste, l'incompétence politique et l'injustice sociale!!!

Le peuple a compris, il est en train de s'assumer, de digérer toutes ces nouvelles données qui se sont imposées à lui, oui nous sommes TOUS, Tunisiens, mais certains semblent croire qu'ils sont plus musulmans que d'autres, certains pensent qu'ils sont plus intelligents que la majorité...Oui mais nous sommes obligés d'être dans le même pétrin même si nos moules diffèrent, Tous Tunisiens mais....

Le peuple s'est réadapté, je le dis parce que je le sais, le problème "confessionnel" qu'on nous a imposé ne sera pas suffisant pour nous diviser, si seulement les Politiciens réalisent que c'est leur statisme qui nous sépare du dénouement heureux de notre révolution...

Il nous faut admettre que ce sont ces politiciens savants, beaux parleurs, à la langue acérée et au courage limité, qui bloquent l'aboutissement heureux de notre parcours révolutionnaire!! Tous ces hommes et toutes ces femmes qui restent figés dans un savoir faire politique PARALYSANT, inopérant pour cause de "limite de validité"!! Toute cette intelligentsia , pas si intelligente que ça, toutes ces voix tonitruantes sur les plateaux qui n'arrivent toujours pas à avoir le discours qu'il faut, face à cette situation inédite faite d'un mélange explosif de mal être populaire confessionnel, humain...

Oui, le peuple s'est révolté, il a reçu les conséquences de sa révolte en plein, dans la figure, les chômeurs sont de plus en plus chômeurs, le pouvoir d'achat est au plus bas, l'enseignement est à l'agonie, l'industrie halète, le commerce se dévergonde, la santé a mal tourné et ...La politique est devenue plus huppée!!!!

Pour dire que c'est la politique qui doit faire sa révolution pas le peuple, je le dis depuis le début, revoyez vos copies, soyez patriotes, nous ne sommes ni à droite ni à gauche ni au milieu, nous sommes tous dans la M...Arrêtez de prendre vos vessies pour des lanternes, le monde a changé, et ne tourne plus autour de votre nombril. les peuples non plus, du reste, s’il en reste encore debout,

NOUS DEVONS ETRE A LA HAUTEUR DE CE DEFI QUE NOUS IMPOSE LA CONJONCTURE INTERNATIONALE EXPLOSIVE ET AMBIGUE.

Les politiciens sont tous les mêmes, carnassiers, manipulateurs, menteurs, idéalistes, si perdus dans leurs chimères qu'ils perdent de vue les urgences, qu'ils négligent l'essentiel, qu'ils se croient au dessus de tout!!!

La politique Tunisienne se trouve aujourd'hui au pied du mûr, les erreurs politiques impardonnables nous ont valu, d'être aujourd'hui, au bord du gouffre...
Chers chefs de partis de tous bord, vous êtes tous les mêmes, hormis mon préféré (qui se reconnaitra), tous superficiels, tous baroudeurs, tous irréalistes....

Le 14 Janvier 2011 la situation politique géostratégique était beaucoup plus facile à résoudre malgré les problèmes sous jacents explosifs : marginalisation, trafics, islamisme comme banditisme... Tous ces maux à mettre sur le compte des pratiques politiques mafieuses de nos dictateurs dégagés par leurs peuples!!

Vous ne le réalisez, peut être toujours pas, car vous vous êtes emmêlés les pinceaux au milieu des idéologies "obsolètes", le copinage, l'opportunisme et la mégalomanie!! Vous ne savez toujours pas qu'il n'existe qu'une seule solution apte à remettre la Tunisie sur les rails en tenant compte des effets de la révolution populaire dont j'ai parlé plus haut!!

Oui, il faut IMMEDIATEMENT:

1-Dissoudre cet attirail politique inconséquent qui nous paralyse depuis 16 mois, une machine contradictoire inopérante qui s'est avérée parfaitement cocufiable à souhait !!

2-Proposer un schéma politique susceptible de remettre TOUS LES TUNISIENS sous le même drapeau rouge et blanc, une démocratie juste, protectrice de l'islam et des minorités, une démocratie tournée vers l'excellence globale et l'efficacité politique. Nos technocrates seront efficaces si et seulement si:

- la politique arrive à être clairvoyante, courageuse et transparente
- Si l’on accepte de tenir compte de nos divergences pour pouvoir nous unir autour du meilleur
- Si l’on accepte de se fixer sur le développement, la justice et la paix sociale...

Que la constituante comprenne que le peuple ne dira oui qu’à une constitution qui tienne compte de tout ce que nous représentons, qui protège nos acquis, améliore notre vécu, balise notre avenir en droite de ligne de toute notre histoire et non d’une partie seulement.

Non, à un gouvernement pléthorique, coûteux, opaque et sans rendement.

Oui un gouvernement composé d'experts unis autour de leur patriotisme, déterminés à mener la Tunisie à bon port.

Non à des présidents "volages" tartouresques, parfois machiavéliques, des fois diaboliques

Oui à un chef charismatique courageux, honnête et patriote, un homme ou une femme d’honneur.

Plus rien n'arrêtera la femme Tunisienne, armée qu’elle est de son authenticité, son patriotisme, son courage inébranlable et sa ténacité à toute épreuve. Depuis le 14 Janvier 2011, portée par le CSP, son arme de combat, la Tunisienne, toujours, jeune, malgré une mémoire vieille de plus de trois mille ans, s'est révélée être une citoyenne efficace, une battante hors norme, une femme courage, vivant au cœur des événements de son temps. Plus rien ne sera plus comme avant, la Tunisienne a mérité ses galons de citoyenne et de militante, depuis longtemps et ce n’est pas DIDON ou la Cahina qui me contrediront. La parité, aujourd’hui, un droit, une évidence indiscutable en occident, est, depuis trois mille ans, une vérité dépassée sous nos cieux. En effet, ce pays doit son existence à une femme, et, en des temps anciens, c’était aux hommes  de militer pour la parité qu’ils n’avaient, jamais, méritée !!! A la faveur d’un noble événement, la propagation du message du Dieu dans nos contrée, ils ont en profité pour le détourner, à leur profit, et imposer leur loi, en se cachant, lâchement, derrière les lois du seigneur, travesties par leur soins. 

Oui la femme Tunisienne, n’est pas dupe et ne va pas capituler devant cet islamisme anti femme. Cette femme qui a porté sa famille, son pays sur ses épaules frêles, contre vents et marées, ne lâchera pas prise, même si ce choix devait lui ouvrir les portes de la terreur des prédicateurs appelés, à la rescousse, pour prêter main forte, à une misogynie peureuse et castrée !!! Voilà pourquoi, ces êtres de l’ombre détestent Bourguiba. Ce grand homme a su retrouver le vrai message spirituel de notre religion, pour redonner sa place naturelle, à la femme, dans la société, et ce n’est nullement un cadeau car elle l’a bien méritée, à son corps défendant, très souvent !!! Bourguiba a eu la perspicacité de voir ce que les autres ne voyaient pas ou plus. Petit de taille, il regardait, pourtant, plus haut et plus loin que ceux dont les yeux sont hypnotisés, à jamais, par la 3woura de leur(s) femme(s) et de leurs filles qu’ils transposent à tout ce qui est féminin. A ce rythme, même les brebis et les vaches seront, bientôt, mouna99abet !!!

Au sein de nos institutions universitaires, la gente féminine dépasse, parfois les 60%, certains métiers se sont, carrément, féminisés, tels que les métiers d’enseignants, de médecins, d’agents paramédicaux ( infirmiers, kinésithérapeutes, aides soignants, et autres), toutes ces jeunes femmes qui se comptent par centaines de milliers , toutes ces filles en fleur qui se sont esquintées la santé en portant notre industrie manufacturière à l’excellence exigée par nos partenaires étrangers, surtout, dans le secteur du textile, de l'électronique et des services. Au moment où les bancs d’écoles, de collèges, de lycées de centres de formation et d’université se remplissent de filles, vecteurs de progrès et d’essor, pour la société, pour les cinquante ans à venir, au moins, les bancs des stades, des salles de jeux, des champs de courses, des cafés et des prisons regorgent de garçons, en mal de repères, pour ne pas dire en mal de soi. Et ce serait eux qui se chargeraient de mener ce pays au sommet de la hiérarchie mondiale du genre humain ?  De qui se moque-t-on, enfin ?

Grâce à une clairvoyance inouïe, nos femmes sont devenues les vrais chefs de famille, les seules responsables de la gestion du budget, souvent misérable, de leur famille, y compris toutes ces femmes de ménage qui, pour un travail harassant, et un salaire dérisoire, ont, souvent, réussi l’impensable, en travaillant d’arrache pied pour assurer une vie, plus ou moins, décente à leur progéniture et à un mari taulard, dans certains cas, intégriste, dans d’autres et le plus souvent, alcoolique, et chômeur, qui compense son infériorité, manifeste, en recourant à la violence physique, seul domaine où il est, incontestablement, supérieur à la femme  qu’il n’aime, décidemment, pas !!!

L’homme, comprendra-t-il un jour que la violence ne mène à rien ? Saisira-t-il que tous ces prédicateurs surgis, en ces temps de troubles, des tréfonds de leurs âmes tourmentées, ne pourront jamais fléchir la marche de la femme, car la marche de la femme se confond avec celle de l’humanité ? Est-il inquiet de perdre un  « leadership » volé, à la faveur d’une mystique confuse, propagée par des ignorants, et d’une bestiale force physique tyrannique, exercée, en permanence, l’égard de la femme ?  Comprendra-t-il que la femme n’est pas revancharde, car, loin d’être mesquine, elle n’est pas dans une logique vengeresse, de plus de mille ans de misères subies ?   Sait-il, au moins, que la femme pardonne au nom de Dieu clément et miséricordieux ? Sait-il, aussi, qu’un nid se construit, brindille par brindille, pour devenir un foyer accueillant, de la future génération ? Sait-il, enfin, que ce nid et les autres nids, perpétuent l’espèce  et la font évoluer ? Au fond du nid l’œuf miracle, en couvaison, ne contient-il pas autant de gènes de l’un comme de l’autre des deux parents?

Non, messiers les jaloux d’un statut dérisoire, en perte de vitesse, aujourd'hui, La femme Tunisienne, ne vous combat pas, car elle ne le veut pas, même si vous la combattez, sans relâche,  à renfort d’idées saugrenues, comme la complémentarité, mode esclavage, des temps nouveaux. La femme tunisienne se donne pour mission de sauver son grand foyer, La Tunisie, avant qu’il ne soit trop tard. Sa volonté est si forte qu’elle sauvera le navire, avec les puants rats qui hantent les cales  sales et sombres, où ils prolifèrent, en nombre presqu’infini. Elle n’ignore pas leur présence et les maladies infectieuses dont ils sont porteurs. Elle est médecin et elle se fait forte de les soigner de leurs dégoût, pour la femme médecin. Elle est médecin et elle sait que cette discipline ne garantit qu’un relatif succès de l’ordre de 80 à 90 %. Les rejets de greffons ne feront d’autres procédures, que d’être jetés à la poubelle des actes ratés. Il appartient aux rats d’égouts de rester, à patauger, dans leurs fanges ou de remonter à la surface, pour revêtir leur costume d’hommes civilisés. Les hommes, sain de corps et d’esprit, savent, d’instinct, que la femme mérite, largement, son statut de citoyenne égale, qu’elle a gagné, parfois, au détriment de sa santé, de sa beauté et de sa féminité. Il ne faut, surtout pas, oublier que, au cours des 30 dernières années, cette femme exceptionnelle, est devenue une véritable bête de somme, une super femme, une machine, une bonne à tout faire, grâce à son courage, son abnégation, son amour pour les siens, son sens du sacrifice et son ambition pour un avenir meilleur pour elle-même, sa famille et la société. Sortie d’une révolution, qui l’a chahutée, elle a récupéré, vite, et s’apprête à affronter 30 autres années de labeur de sueur de grandeur, pour que le pays reprenne goût à la volonté de puissance et retrouve sa place, sur l’échiquier mondial.

C’est vrai que du temps de Bourguiba la femme se sentait comme protégée par l’amour et le respect que lui portait notre défunt leader avant-gardiste et prévoyant, mais qu’en est-il, aujourd’hui, de cette société qui semble avoir subi ce féminisme légiféré par le père de la Tunisie moderne ?? Le machisme, enraciné aux tréfonds de l’homme, a, sournoisement, survécu, en marge du code du statut personnel, dans des esprits malades, qui avaient avalé de travers, la libération de la femme, de leur emprise satanique. La femme a su résister à cette situation rocambolesque, qui faisait d’elle, une femme libérée et enviée, par ses sœurs arabes, subissant, encore, la loi de l’homme ignorant. La femme tunisienne est en prise avec une réalité inavouable, faite de non dits et de sacrifices, dans une société qui n'a pas eu le temps de suffisamment changer, pour intégrer la modernité car l’ignorance qui n’a pas, totalement, disparu, a refait surface et fait école, parmi les faibles d’esprit. L’horreur et le danger viennent de ce que l’ignorance se nourrit de l’ignorance dans un cercle vicieux.  La femme le voit, le sent et le vit et cherche à le contrer par la mise en place d’un cercle vertueux, dont le moteur est la culture de l’excellence et de la réussite.  

Aujourd’hui les femmes se dressent contre cette la tragédie sociale qui mine leur pays. Elles s’imprègnent de cette inefficience politique, de cette lâcheté environnante et de cette indigence à gérer les situations d’urgence, pour mieux cibler le mal et le combattre avec les armes qu’il faut. La femme n’a pas le droit à l’erreur et saura faire face à cet imbroglio politico-social difficile à comprendre, car elle en a vu d’autre, elle y mettra toute son énergie, ses tripes s’il le faut, pour pouvoir défendre sa cause de femme, d’épouse, de mère de citoyenne plénipotentiaire et, surtout, de missionnaire dépositaire des clés de l’avenir de ce pays. Elle s’est investie, d’elle-même, de cette mission de sauver le pays car elle en est responsable du fait qu’elle est la descendante de ses ancêtres et la mère de sa descendance à travers ce qu’elle a d’unique : la matrice, ce mot magique, tiré de la même racine que deux des noms du seigneur n’en déplaise aux johhel (ignorants).

TAHYA TOUNES

Pour mieux comprendre mon propos, visionnez ces 3 vidéos :

Il y a quelques semaines j’avais promis à mes lecteurs de leur faire découvrir une autre lecture, plus intelligente, de notre livre sain. En m’excusant pour le retard, je suis en mesure, aujourd’hui, de tenir parole. Videz vos esprits et lisez :

Les particules de lumière atteignent la plus grande vitesse possible dans notre univers. La vitesse de la lumière, dans le vide est estimée, en effet, à 299 792, 458 kilomètres à l’heure. Cette vitesse a été établie en 1983, à Paris,  par le Bureau international des poids et mesures. On peut noter, à ce propos, que la première tentative de mesurer la vitesse de la lumière revient à l’Astronome Olas Römer en 1767 qui l’établit, déjà, à 299 792 kilomètres par seconde.  C’était précis, mais pas suffisamment. Mais c’était la première fois qu’on prouvait que la vitesse de la lumière n’est pas illimitée ce que tous les savants croyaient, jusqu’alors.

Ce que ces savants ne savait pas, c’est que la vitesse de la lumière était, déjà, déterminée depuis longtemps, déjà. En effet ce fait est établi dans le Coran qui donne la vitesse exacte de la lumière.  Voilà ce que dit le verset N° 5 de la sourate Essejda (la prosternation) : « Du ciel à la terre, Il administre l’affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalent à mille ans de votre calcul.» Le mot « affaire » est la truduction du mot arabe : « Al Amra »
Il y a dans ce verset 3 éléments clé que l’on va dégager un à un :

La première clé est « Al Amra ». Dans le contexte du verset, cela signifie que Dieu gère les choses de l’univers et de la terre. En terminologie scientifique, nous dirions : les lois qui déterminent la marche de l’univers.   Si l’on ajoutait les mots qui suivent, dans le verset : en un jour dont la durée est …, nous pouvons comprendre qui ce qui détermine les lois de l’univers se déplace à une vitesse donnée. Le reste du verset nous donne la clé pour calculer la vitesse de ce « Al Amra» qui détermine les lois qui régissent l’univers. Poursuivons, donc notre investigation.

La seconde clé est le mot « jour » qui est égal, bien évidemment, à un jour terrestre, soit 86 164, 09966 secondes. Voyez la précision. Vous pouvez cherchez sur le moteur de Google en écrivant : durée d’une journée terrestre, vous obtiendrez ce résultat.  

La troisième clé nous est donnée par l’expression : « …mille ans de ce que vous comptez ». Or nous comptions et nous continuons à le faire en calendrier lunaire. On peut, donc, comprendre que « mille ans de ce que nous comptons », équivaut à la distance, nette, parcourue par la lune en mille ans, soit 12 000 lunaisons.

Maintenant, essayons de comprendre ce que signifient ces trois clés : Nous avons un « Al Amra » qui parcourt une distance, en une journée terrestre, équivalente à la distance parcourue  par la lune sur, son orbite, en mille ans. Cela ne vous dit rien ?

A y regarder de plus près, nous avons là, sous les yeux, une formule archi connue en physique, celle de la vitesse. La vitesse d’un corps, en déplacement, est obtenue en divisant la distance parcourue, par le temps mis à parcourir cette distance, n’est-ce pas ?

Replaçons-nous, maintenant dans le cadre de ce verset et écrivons correctement la formule. La vitesse de « Al Amra » qui permet de gérer les lois de l’univers est obtenue en divisant la distance, nette, parcourue  par la lune, en 1000 ans, ou 12 000 lunaires, par la durée d’une journée terrestre. Nous avons, donc, bien une distance parcourue divisée par le temps mis pour la parcourir. C’est bien la formule qui donne la vitesse et c’est la vitesse de ce « Al Amra » qui commande les lois de l’univers que nous cherchons.  Il ne nous reste plus qu’à effectuer l’opération en calculant la distance nette parcourue par la lune en 1000 ans ou 12 000 lunaires. J’attire votre attention, ici, sur une petite difficulté. Le calcul de cette distance nette parcourue par la lune en 1000 ans, n’est pas facile à déterminer pour celui qui n’est pas familiarisé avec le problème classique, en astronomie, celui des trois corps.  Il faut, considérer, en effet, que la lune tourne autour de la Terre et que cette dernière, entrainant la lune dans son sillage, tourne autour du soleil. De ce fait, la lune parcourt à chaque lunaison ou mois lunaire, un distance supplémentaire du fait de son parcourt, non pas en boucle, autour de la Terre, mais en spirale, du fait que la Terre l’entraine dans sa course annuelle, autour du soleil. Pour connaitre, donc, avec précision, la distance parcourue, par la lune, en un mois lunaire, autour de la Terre, il faut, non seulement, calculer la distance parcourue par la lune sur son orbite autour de la Terre, ce qui est facile à faire, mais il faut, également, éliminer la perturbation due à la spirale que la lune effectue autour de la Terre en suivant cette dernière dans son orbite autour du soleil. Heureusement ce problème des trois corps à fait l’objet d’études poussées et l’on connait la formule qui permet de neutraliser l’effet perturbateur du soleil. Il suffit, en effet, de considérer qu’en un mois lunaire la Terre parcourt une portion d’arc de cercle de ce qui est son orbite autour du soleil. La perturbation introduite, de ce fait, sur la distance parcourue par la lune, est donnée par la formule le calcul du cosinus alpha. Alpha étant l’angle formé en joignant par deux droites le soleil aux deux points de départ et d’arrivée de la Terre, sur son orbite autour du soleil, en un mois lunaire. Il suffit donc de retrancher le résultat obtenu, de la distance, brute, parcourue par la lune, déterminée précédemment, en ne considérant que son orbite autour de la Terre, sans tenir compte de l’influence du soleil. L’on obtient ainsi, la distance, nette, parcourue par la lune en un mois lunaire. Il ne reste plus qu’à multiplier cette distance pas 12 000 lunaisons (1000 années lunaires) pour obtenir la distance, nette, parcourue par la lune en mille ans lunaires soit : 25, 831 347 23 millions de kilomètres.

Pour connaitre la vitesse de ce « Al Amra», appliquons la formule physique et divisons, cette distance parcourue, par le temps mis pour la parcourir, soit une journée terrestre ou encore, 86 164, 09966 secondes. Prenez vos calculatrices, calculer et voyez le résultat qui s’affiche : 299 792, 458 018 240. Remontez, maintenant au début de cet article et comparez avec la vitesse de la lumière telle que établie par  le Bureau international des poids et mesures, en 1987, à Paris : 299 792, 458 kilomètres à la seconde. La précision du Coran est encore plus élevée, n’est-ce pas ?

Nous pouvons, donc, comprendre que le « Al Amra» qui gouverne les lois de l’univers est la vitesse de la lumière. Dieu en a fait la constante absolue. Rien ne peut aller plus vite que la lumière. Ainsi, L'équation E=mc2 a été exprimée en 1905 par Albert Einstein dans le cadre de la relativité restreinte. Elle signifie qu'une particule de masse m, isolée et au repos, dans un référentiel, possède, du fait de cette masse, une énergie E, appelée énergie de masse, de valeur donnée par le produit de m par le carré de la vitesse de la lumière.

La vitesse de la lumière, dans le vide, n’est pas une vitesse limite au sens conventionnel. Nous avons l’habitude d’additionner des vitesses, par exemple nous estimerons normal que deux voitures, roulant à 60 kilomètres à l’heure en sens opposés, se voient l’une et l’autre, comme se rapprochant à une vitesse de 60 km/h + 60 km/h =120 km/h. Mais les observations laissent apparaître une vitesse de la lumière, dans le vide, identique dans tous les repères inertiels.

Minkowski, Lorentz, Poincaré et Einstein  s’aperçurent de la nécessité de remplacer un principe implicite et inexact par un autre compatible avec les observations faite sur la lumière. Il fallait, d’abord,  renoncer à l’additivité des vitesses et introduire un nouveau concept : la constance C qui est la constante qui relie entre elles toutes les lois de la physique qui gouvernent l’univers. Et c’est exactement ce que nous dit ce verset n° 5 de la sourate de la prosternation : « assajda »

Quelle sinistre colombe que celle qui nous a offert "une année mirage"; une année déception, une année division, une année d'ENFER dans le sens littéral du terme, seul, son exploit devrait être retenu, un exploit inattendu du reste, Nahdha a fini l'année 2012 en beauté : l'incompétence et la débandade des fous de Dieu, les frasques innommables des chouchous de RG ont fait imploser la colombe, un condor aux ailes de moineau et aux pieds d'argile!!! Grâce à Dieu, le bon, le miséricordieux, les faux dévots sont, aujourd'hui dévoilés au grand jour et leurs jours comptés si dieu veut!!!

Le 23 Octobre 2011 de nombreux Tunisiens sont partis à la recherche d'une colombe, une colombe blanche dans un paysage riche en couleurs différentes mais pas très prisées. La colombe blanche s’est teinte de bleu, le bleu de l’encre des doigts trempés dans l’encre et trompés par la colombe qui n’était qu’un vautour vorace déguisé en paisible colombe pour mieux tromper son monde et surtout sa proie. Dans cette guéguerre électorale nos fausses colombes ont pris la liberté (qu'ils pensaient divine, peut être) de copier l’image de la colombe sur le bras des certains électeurs sceptiques ou trop simples pour déchiffrer ce « torchon électoral » issus d’un cerveau débile ou dérangé, indéchiffrables par les plus intelligents et totalement incompréhensible par tous les autres, sonnés, par des heures d’attente, au soleil de minuit.

Je n'ai jamais pensé qu'un homme politique pouvait être aussi C... A moins que ces Messieurs aient donné cet exercice à des élèves de première année primaire et l’aurait, ensuite, corrigé, à leur façon. Bref, le 23 Octobre 2011, j'étais stressée, l'opération semblait bâclée, les belligérants pas sérieux sauf ceux de la sinistre colombe bleu-blanche qui redoublaient de salamaleks et de sourires 'intégristes" encore plus rapaces que ceux des rapaces les plus voraces, que la planète ait jamais porté. ils étaient vraiment serviables avec les vieux, les myopes, les borgnes, les analphabètes, les bêtes, les débiles, les cons et les tout cela à la fois. Ils avaient, pour eux, le nombre, celui de leurs méfaits. Vaincus, oui des jeunes "tamponnés » ont voté pour tout le monde, compatissants et humanistes, ils ont, même, permis à ceux qui ne voulaient pas se déplacer de voter à distance, moyennant un billet vert en général !!

Les bleus de la colombe voulaient gagner la première joute électorale tandis que ceux qui ne se savaient pas encore, ce qu’il allait advenir d’eux, se la coulaient douce sur les hauteurs de Gammarth, à siroter...le jus de la vigne honnis des colombites. Ils finiront, du reste, par se désaltérer au jus de leurs chaussettes si d’aventure, la colombe, confisque de gré ou de force, le pouvoir, dans ce pays !!!

Une journée mémorable, festive chaude, joyeuse, mais un camouflet politique, une hérésie électorale, une prouesse nahdhaoui, dans un paysage politique en pleine reconstruction. Une recomposition qui aurait pu donner lieu à des couleurs chatoyantes, mais qui a peint en bleu sombre, le destin de chacun.

Ceux qui ont pensé avoir voté pour le chef de parti qui affichait sa tronche et son sourire sur l'affichette ont eu l'impression d'avoir été roulés dans la farine le jour où, la sacro sainte constituante, s'est mise à constituer, le jour où chacun, d'entre nous, a réalisé qu'il avait donné sa voix pour un illustre inconnu, peu crédible en général, des péquenauds mal fagotés, qui semblaient revenir de loin, avec leur costards cravates limites leurs sourires épatés... Le clou de l'histoire, c'était la prédominance des barbus et dérivés, rappelez vous ce sont ceux qui nous avaient bien reçus le 23 Octobre...

Oui les partisans de la colombe ont gagné, encouragés, certainement, par ceux qui voulaient aider la Tunisie à sombrer dans l'inconnu. Depuis, la colombe s'est transformée en vautour sentant la charogne à des kilomètres à la ronde malgré les divers déguisements en cheikhs aimables, en tartuffes, en voilées mal fagotées, en harzas de hammam, peinturlurées au henné, made in China.

Je ne sais pas si avenir existe encore pour ce pays. Ce que je sais, par contre, c’est que si jamais, une nouvelle chance se présente,  il serait plus qu’utile d’améliorer le prochain marathon électoral, le civiliser, et essayer de regarder le B3 et le QI des prochains candidats, heureusement que le vautour/colombe est en train de reprendre sa dimension de colombe et ne sera plus qu’un oiseau mouche, lors de la prochaines manche, de ce feuilleton qui ne plait qu’à ses auteurs. 

Si les arabes et leurs pétrodollars dilapidés dans toutes les affaires malsaines avaient choisi d’écouter les paroles d’un sage nommé Bourguiba un jour à ARIHA on en serait pas encore, là à parodier le conflit palestino-israélien ?

Si les arabes avaient choisi de faire autrement, on n’en serait, certainement, pas là à faire du surplace depuis le temps!!!!

Aujourd’hui on se retrouve avec une équation inattendue et inexplicable preuve que la cause palestinienne ne sera résolue qu’aux dépens du monde arabe !

Tout ce qui se passe aujourd’hui est clair : le peuple Palestinien est seul à souffrir de ce conflit qui ne sera jamais réglé. Sachez, quand même, que les Palestiniens les plus riches se la coulent douce aux quatre coins de la terre et sont, souvent, considérés comme les hommes les plus riches du monde, tandis que les habitants pacifistes de Palestine arrivent à survivre intelligemment à la domination Israélienne soit en arborant la nationalité Israélienne pour profiter de tous les avantages d’être citoyen Israélien, soit en se tassant dans le tas de merde que sont Gaza et la peau de chagrin de la Cisjordanie !!

Quant aux dirigeants Palestiniens, on peut dire que ceux qui ont pignon sur rue sont ceux qui en profitent le plus en disant une chose et son contraire, en entretenant discrètement le feu de la discorde qui leur donne leur raison d’être, oui des Palestiniens au service du sionisme, je ne sais même pas s’ils auraient pu faire autrement d’ailleurs !!!

Il y a bien des Palestiniens qui souffrent de cette domination injuste, oui le petit peuple, souvent, islamisé, à outrance, et reproducteur à l’infini à l’avantage de ces mères qui seraient fières de donner naissance à des martyrs, des mères « contre nature », des femmes kamikazes, écervelées, car endoctrinées à souhait, les autres Palestiniens qui souffrent le plus de ce conflit sans fin ce sont les prisonniers qui croupissent dans les geôles israéliennes oubliés de tous y compris de leurs proches.
Moi, je dis que ce conflit coûte trop cher au monde entier, j’ai même l’impression qu’il occupe la première place dans les priorités politiques des grandes puissances et constitue un slogan jihadiste pour tous les arabes opprimés pour une raison ou une autre, c’est le nerf de la guerre pour ce monde à feu et à sang pour des raisons qui auraient pu être résolues par les sages de ce monde si on avait pu dévoiler le machiavélisme tueur de tous ces lobbies qui maintiennent cette machine de guerre en marche, les médias et l’industrie de l’armement surtout !!

Quand aux juifs , ils continuent, plus que jamais, d' être citoyens du monde comme le leur dicte leur religion, d’ailleurs, ils continuent de travailler, de s’effacer, et de produire, leur intelligence fait le reste : aujourd’hui, partout dans le monde les plus grands chercheurs sont juifs, les plus grands médecins, les savants…Les économistes, les ingénieurs, les penseurs...Oui, je crois que le développement de notre monde s’arrêterait si toute cette fourmilière juive arrêtait de travailler. Si, si, ne protestez pas, votre téléviseur qui trône dans votre salon en est la preuve concrète car il contient des composants électroniques qu’ils sont les seuls à maitriser !!! Que l’on inscrive ou pas, dans notre constitution, la non normalisation, je serais étonnée que l’on y inscrive la non utilisation de produits, made in Israël, qui garnissent, à notre insu (?), l’intérieur de nos téléviseurs et de nos ordinateurs. Oui les juifs travaillent tout le temps et en silence et c’est ça leur principale qualité et leur force, leur conviction religieuse est inébranlable, ils n’essayent pas de la vendre par contre ils la pratiquent à la lettre sans tergiverser et nous « vendent » leur savoir faire!!

L’Occident a été le premier à marginaliser les juifs, d’où le sionisme, une affaire montée de toute pièce pour débarrasser l’Europe de ses juifs!! Oui Israël est l’enfant illégitime d’une Europe raciste !!

J’aimerai, par contre, parler de ce qu’aurait pu être le monde arabe, aujourd’hui, si nos chefs avaient eu l’intelligence de faire autrement. N’oublions pas que la religion juive a précédé notre religion et que sayedna Moussa a été cité plus d’une fois dans nos textes. N’oublions pas, non plus, que les juifs sont des sémites, comme nous, et que la nature même des juifs et leur façon d’être est très proche de la nôtre !

La plaie ouverte de ce conflit saigne et éclabousse le monde entier. Ses retombées se font sentir à tous les niveaux. Aujourd’hui, le monde occidental est sous domination juive et il en profite bien !!

Je pense que les Arabes auraient pu faire autrement s’ils avaient eu l’intelligence de faire mieux. Moi, je dis qu’ils auraient pu, s’ils n’avaient pas été dirigés par des nationalistes, des idéalistes, dont on traine les erreurs jusqu’à nos jours !

Il est vrai que la naissance de l’état d’Israël a eu lieu à un moment difficile de l’histoire du monde: juste après la 2ème guerre mondiale. Il fallait se débarrasser de ces juifs blessés à jamais par le nazisme, rejetés comme des malpropres par l’Europe, tandis que le monde arabe était encore colonisé en grande partie !!

Voilà comment l’Occident a joué sa carte juste, tandis que les arabes sont restés dans l’erreur, fixés dans une situation de clivage absolu entre les peuples nouvellement libérés du colonialisme occidental, et des chefs plutôt pro-occidentaux ou prosoviétiques, face à des peuples antisioniste par chauvinisme déplacé !!

A qui la faute ??

Je ne sais pas mais je crois profondément qu’une poignée d’hommes a décidé pour ces centaines de millions de personnes qui trainent, aujourd’hui, le sionisme comme une plaie incurable, les arabes et ceux qui continuent de subir les affres du sionisme et de l’antisionisme partout dans le monde !
Le peuple juif est un peuple élu, c’est indiscutable, je crois que le monde arabe aurait gagné du temps sur le sous développement et l’obscurantisme si ses chefs avaient sui être plus stratèges et plus clairvoyants!! Le problème c’est que ce conflit rapporte gros à beaucoup de lobbies : l’armement évidemment, et le lobby des dirigeants arabes dont le seul souci est de ramasser des fortunes au dépend de leurs peuples.

Aujourd’hui le monde arabe est au plus bas alors qu’il héberge, dans la douleur, l’enfant prodige de l’humanité, le chouchou de ceux qui ont compris! Si on pouvait avoir le courage de faire la paix avec Israël sur des bases intelligentes et courageuses, le monde arabe changerait du jour au lendemain.

Car que demande Israël, sinon profiter, pleinement, d’un territoire qu’il ne veut pas céder aux Palestiniens ? Ne serait-il pas opportun de négocier la concession de ces territoires et d’offrir aux palestiniens un autre territoire, plus grand et plus riches en ressources naturelles ailleurs, à prélever sur les 15 434 156 km² millions de kilomètres carrés qui constituent le monde Arabe ?

La superficie du monde Arabe est la plus importante, si l’on excepte celle de la Russie.

Voyons les faits : La bande de Gaza fait 360 km2 et la Cisjordanie 5860 km2 soit en tout 6220 km2 (3,8% de la superficie de la Tunisie qui est l’un des plus petits pays arabes et… 0,04% de la superficie du monde Arabe !!!) Quand à Israël, il ne fait que 20 770 km2 (12,6% de la superficie de la Tunisie) et 26 990 km2 si on lui adjoignait la bande de Gaza et la Cisjordanie, soit 16,4% de la superficie de la Tunisie. Et 0,17% de la superficie du monde arabe.

Les israéliens ne seraient que trop heureux d’une telle offre et pourraient venir investir, au propres comme au figuré, le monde Arabe en y apportant leur savoir faire et leur génie. Ne vous inquiétez pas, même s’ils le voulaient, il leur sera difficile de dominer 350 millions d’arabes, vivant sur une superficie de 15,5 millions de km² de km2 et qui seront plus de 500 millions dans trente ans.

Au risque de choquer, ce que je propose, c’est d’amputer la Palestine actuelle pour la remplacer par une prothèse-Palestine, plus forte et surtout dotée d’une véritable perspective d’avenir. Ce que je propose, c’est que les arabes aient, enfin, le courage de faire, exactement, ce que les occidentaux ont fait avec les juifs en leur accordant un territoire où ils ont su construire un Etat fort et indépendant, un Etat doté d’une puissance nucléaire suffisante pour rayer de la carte du monde les 350 millions d’Arabes, en moins de 15 minutes chrono.

Alors, laissez aux vestiaires, vos susceptibilités ataviques et vos « grandes causes » stériles qui ne font que nous fixer sur un objectif improbable et nous retarder sur le vrai chemin de l’essor et du progrès.

Remarque :
PIB d’Israël : 230 milliards de dollars, soit 40 350 dollars par tête d’habitant
PIB du Monde Arabe : 1861 milliards de dollars soit 5317 dollars, par tête d’habitant.
Conséquence : Malgré les richesses en pétrole, gaz, phosphate et fer, il faut 8 arabes pour créer autant de richesse qu’un israélien !

Pourquoi la Tunisie et pourquoi maintenant ???
Réponse : Une simple affaire de gros sous !!

Depuis la fin des années 60 la Tunisie a toujours vécu dans une relative quiétude de la balance énergétique constamment excédentaire. En 1994 la Tunisie enregistre, pour la première fois, un déficit de sa balance énergétique. Avec le dédoublement du gazoduc Algéro-Italien, en 1995, et l’entrée en exploitation du gisement de gaz de Miskar, en 1996, la balance est redevenue excédentaire jusqu’en 2001, quand le déficit réapparait à cause de la progression de la demande et la stagnation de l’offre.

La politique énergétique du pays s’était, alors, fixé comme objectif essentiel, l’indépendance et la sécurité énergétique, moyennant la diversification des sources énergétiques, l’amélioration du niveau de compétitivité des entreprises Tunisiennes, la rationalisation des dépenses énergétiques, le développement des énergies renouvelables et la production de biocarburants à partir de ressources naturelles renouvelables.

Ainsi, la politique énergétique actuelle (2009-2014) a les objectifs suivants :

1-l’amélioration du rendement énergétique des secteurs énergivores comme l’industrie er le transport.
2- L’orientation vers les énergies locales les moins coûteuses comme le gaz naturel, bien que nos gisements ne soient pas importants.
3- L’élargissement de la notion de maitrise de l’énergie, notamment par l’encouragement des comportements positifs comme le remplacement des ampoules à incandescence par les ampoules fluo-compactes.
4- Le développement de la recherche scientifique pour mettre en explorer et mettre en exploitation les énergies dites alternatives qui comprennent les énergies renouvelables (solaire) et les énergies non conventionnelles comme la géothermie.

La piste des biocarburants n’a pas été retenue pour ne pas entrer en compétition avec la production des produits agricoles alimentaires nos terres agricoles n'étant pas si vastes que ça et le manque d’eau est récurrent dans le pays.

Reste une autre piste qui n’a pas été retenue non plus à cause de son coup prohibitif. Il s’agit du gaz de schiste qui est un gaz d'origine naturelle, engendré par la décomposition d'argile riche en matières organiques, et extrait à partir de terrains marineux ou argileux. Contrairement au gaz naturel, il est piégé dans les roches poreuses où il se forme, et il est donc nécessaire de fracturer ces roches pour pouvoir l'extraire.

Pourtant, la production du gaz de schiste en Tunisie, a commencé en 2010. Plusieurs sociétés comme Winstar Resources, PERENCO ou Cygam Energy ont déjà commencé à utiliser la méthode de la fracturation hydraulique mais à petite échelle. Le gouvernement actuel abandonne la prudence de mise, dans ce domaine, et passe à la grande échelle. Il a confié à Shell, en septembre 2012, la prospection dans la région de Kairouan. Cette décision ne trouve pas l'unanimité et des voix commencent à se lever contre ce projet. Le choix politique du gouvernement Tunisien de conclure ce marché, d’apparence fructueux avec la possibilité de créer de nombreux emplois, n’a, probablement, pas pris en considération les risques environnementaux et sanitaires qu’un tel projet peut engendrer. Pour mieux comprendre ces risques, une explication scientifique et technique s’impose.

Ce gaz est, en fait, source de problèmes à cause de la technique d’extraction utilisée. Cette technique s'appuie sur le forage directionnel (souvent horizontal), associé à la fracturation hydraulique, d'un grand nombre de puits. Le forage directionnel consiste à forer non pas verticalement, mais à une profondeur et un angle qui permettent au puits de rester confiné dans la zone potentiellement productrice.

La fracturation hydraulique consiste à provoquer un grand nombre de micro-fractures dans la roche contenant le gaz, permettant à celui-ci de se déplacer jusqu'au puits afin d'être récupéré en surface. La fracturation est obtenue par l'injection d'eau à haute pression dans la formation géologique et autour du point d'injection.

Cette technique d’extraction a, en premier lieu, un impact sur l'eau et sur l'air du site. Des préoccupations officielles quant aux impacts environnementaux et sanitaires générés par la fracturation hydraulique ainsi que ses conséquences sur les eaux potables et la santé publique, ont conduit à l’émission de plusieurs alertes par des scientifiques et des chercheurs. Ces alertes portent sur les émissions importantes de gaz carcinogènes dans l'environnement et sur la contamination des nappes phréatiques superficielles par du gaz et des fluides de fracturation.

Selon des études récentes, on a recours à l’utilisation, dans les techniques de forage, de centaines de produits chimiques qui sont pour la plupart toxiques, voire cancérigènes. Ces polluants peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques, contaminer l’eau que nous consommons et donc avoir des effets sur notre santé. A cela s’ajoute la question du retraitement des eaux usées qui remontent à la surface et que nous ne savons pas traiter…. En outre, l’extraction du gaz de schiste nécessite une quantité importante d'eau. Or notre pays souffre d’un manque d’eau. Seule une partie de l'eau est récupérée, polluée par les additifs des fluides de fracturation.

Sans parler des risques sismiques également liés à cette extraction de gaz de schiste. Selon des études britanniques, il existe un lien bien connu entre fracturation hydraulique et les tremblements de terre. Plus qu'à la fracturation des roches, ces séismes seraient, principalement, dus à l'injection d'eau.
De plus, cette technique a un fort impact sur le réchauffement climatique. En effet, chaque puits de gaz de schiste perd de 3,6 % à 7,9 % de son méthane dans l'atmosphère (c'est 30 % à 200 % de plus qu’un puits conventionnel). Le pouvoir réchauffant du méthane étant 72 fois plus élevé que celui du CO2.

Alors pourquoi la Tunisie ?

Il faut savoir que l’on trouve le gaz de schiste dans presque tous les pays du monde, même si de grands gisements sont déjà identifiés en Afrique du Nord ce sont la Libye et l’Algérie qui disposent des plus grands gisements. Les réserves de la Tunisie sont si insignifiantes qu’elles ne sont même pas signalées sur les cartes des réserves mondiales de gaz de schiste. Si une grande compagnie comme Shell s’intéresse à la Tunisie ce n’est certainement pas pour la fortune qu’elle espère y trouver. Il est tout simplement stratégique, pour les grandes compagnies pétrolières, d’être présentes sur ce segment et de développer les techniques les plus pointues, les plus efficaces et les plus rentables pour être compétitives sur ce marché d’avenir. Divers analystes s'attendent aussi à ce que le gaz de schiste puisse accroître considérablement les approvisionnements énergétiques mondiaux. Au rythme de la consommation mondiale actuelle les réserves de gaz de schiste prouvées permettraient de tenir 450 ans ! Mais le plus drôle c’est que les réserves de gaz classiques permettraient  de tenir encore plus de 150 ans. Rien, ne presse, donc, si ce n’est que ces réserves sont détenues, essentiellement, par… la Russie, l’Iran et le Qatar. Les grandes puissances occidentales ont horreur de dépendre de pays « non amis » pour leur approvisionnement en énergie. Les Etas Unis, en tête, elles se sont mises à exploiter le gaz de schiste alors que la technologie n’est pas encore mure pour cela. N’empêche, là, aussi, les plus grandes réserves de gaz de schiste, sont là aussi détenues par la Russie !

Dans cette logique de confrontation et de géostratégie, la  petite Tunisie va, tout simplement, servir de polygone d’essai pour Shell ce qui ne va, nullement, enrichir le pays, bien évidemment. Quant au rêve d’atteindre l’autosuffisance en matière énergétique et dégager, pourquoi pas, un excédant exportable, eh bien il risque, fort bien, de rester un rêve à jamais car il est, déjà, démontré que la Tunisie n’a pas de réserves de gaz de schiste dans son sous sol. Par contre les conséquences néfastes de cette expérience vont nous gâcher la vie pour longtemps !!

Le ministre de l’Industrie, a précisé, dans une interview accordée, mercredi 19 septembre 2012, à Express FM, qu’en application du contrat liant Shell et le gouvernement tunisien, le groupe effectuera des travaux de prospection dans la zone allant de la région Kairouanaise jusqu’à El Djem en passant la région de Sfax. La multinationale utilisera des techniques de forage sur une profondeur de plus de 4500 mètres par fragmentation hydraulique de la roche. Ce ministre est-il au courant des retombées néfastes sur le sol, la nappe phréatique, la santé des humains et de la biodiversité ?

Quelques questions préliminaires : d’abord pourquoi on en a jamais parlé avant, pourquoi aujourd’hui, quel serait le bénéfice de cette opération pour la population, quels risques, ce genre d'exploitation, peut il faire courir à notre santé et notre environnement ?

Pour notre ministre de l’industrie les choses sont claires : l’exploitation du gaz de schiste ne présenterait aucun danger, alors que la Tunisie a besoin de cet investissement de 20 Milliards de Dinars proposé par Shell qui aurait accepté tous les conditions du comité technique national. De quel comité technique, s’agit-il ? Ce qui est en jeu, ce n’est pas l’observation et le respect de quelques précautions techniques. NON ce qui est en jeu, c’est l’ensemble de la Tunisie, c’est notre propre survie. Je m’explique :

L’exploitation du gaz de schiste nous exposerait à des risques économiques des risques environnementaux et des risques sanitaires.

1-Risques environnementaux :

-Les risques pour l’homme et pour son environnement semblent assez importants tels que les risques géologiques, géochimiques, géo mécaniques comme les tremblements de terre , et autres risques incontrôlables inhérents à l’extraction du gaz de schiste, les risques imputés à l’extraction du pétrole sont essentiellement dus à la migration des hydrocarbures vers les réserves hydriques souterraines à cause de la modification de la porosité de la roche en question ( exemple de l’eau du robinet qui s’enflamme),

L’usage de grandes quantités d'eau pour procéder à l'extraction. L'extraction du gaz de schiste nécessite des millions de litres d'eau dont la majeure partie devient contaminée. Il semblerait qu’il existe de nouvelles technologies permettant de « modéliser » la fracturation de la roche-mère en diminuant la quantité d'eau nécessaire à la production de gaz de schiste, on ne sait pas si ces méthodes sont utilisées par la compagnie Shell. En réalité on n’en sait rien du tout !!
-L’Injection de solvants chimiques dans le sol pour fractionner le schiste et en extraire les bulles de gaz avec risque de contamination des sols et de la nappe phréatique. 2500 produits chimiques non conventionnels et dangereux (Benzène, toluène, plomb, cuivre, diesel) sont généralement utilisés par l’industrie des gaz de schiste !

- Dommages à la surface des sols et aux équipements routiers en raison de la circulation continue de camions citernes.
L’Association tunisienne de la transparence dans l’énergie et les mines, ATTEM, fondée au lendemain de la Révolution, a demandé des comptes au gouvernement, le 19 septembre, en rappelant les dangers de la fracturation hydraulique pour l’environnement. L’association aurait rappelé que la production d’hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, nécessite l’utilisation de grandes quantités d’eau et de produits chimiques dangereux, ce qui menace les ressources hydriques et l’environnement.
Il faut savoir que, pour récupérer la même quantité de gaz, on fore 10 à 20 fois plus de puits sur un gisement de gaz de schiste que sur un gisement de gaz classique. De plus, et alors qu’un puits de gaz classique ne prend qu’une emprise de 1 à 2 hectares, un puits de gaz de schiste prend plus de 10 hectares à cause du stockage des centaines de produits toxiques nécessaires au forage et qui doivent être éloignés les uns des autres pour de raisons de sécurité.
Enfin, et alors qu’à la fin de l’exploitation d’un puits de gaz classique le terrain est tout de suite récupéré pour d’autres usages agricoles ou urbanistiques, ce n’est pas le cas d’un terrain où a été foré un puits d’exploitation de gaz de schiste qui reste pollué pour des centaines années et pollue, avec le temps qui passe, les terrains environnants. On estime ainsi, que sur une période de 20 à 50 ans, ce terrain peut polluer une surface 5 à 10 fois plus grande et la rendre impropre à toute autre utilisation.

En résumé, sur le terrain qui fait l’objet d’une concession à Shell il devrait y avoir, en dix ans, forage de quelques 500 à 1000 puits qui pollueraient 5000 à 10 000 hectares. A leur abandon, ces terrains pollueraient, à leur tour 50 000 à 100 000 hectares soit 25 % de la superficie de la région concernée, et ce pour plusieurs centaines d’années. Le joli cadeau que nous allons laisser aux prochaines générations et tout cela pour diminuer notre facture énergétique pour à peine 10 à 15 % !!!

-Le gisement de Miskar profite à 100% à British Gaz qui le revend à la STEG depuis 40 ans au seul bénéfice de BG !!!Un contrat top secret a été signé entre BG et le ministère de l’industrie, il y a quelques mois ; ce contrat a été proposé à l’ANC les députés l’auraient refusé !

- l’absence de cadres juridique et fiscal adaptés. Les compagnies telles que Shell ou British Gaz semblent s’intéresser, uniquement, à leurs profits financiers, en essayant d’imposer ce genre d’investissement à notre pays, il s’agit tout simplement d’une opération financière occulte!

Le 24 Septembre dernier, Shell signe un contrat avec la Jordanie 100 Milliards de dollars, soit disant, pour sécuriser le potentiel énergétique du royaume de Jordanie, personne ne connait les dessous de l’affaire !

En Tunisie, certains pensent qu’on ne devrait pas passer à côté d’une telle manne énergétique, le Qatar et sa Cie « el féni » est à l’œuvre dans la région de Kairouan et personne n’en sait plus que ça sur ce que fait cette compagnie !!

ON doit exiger la transparence au ministère de l’industrie et à l’Etat !!!

2-Risques économiques

Les vrais risques économiques viennent du fait que la région concernée dispose des meilleures terres pour l’arboriculture fruitière et du meilleur climat aussi. 75% de nos fruits viennent de là et la Tunisie est non seulement devenue autosuffisante en la matière en l’espace de quelques années, mais exporte sur l’Europe l’Algérie et la Libye. La production de la région en la matière est estimée à plus de 500 000 tonnes ou plus 1,2 million de tonnes si l’on y ajoute les pastèques et les melons et ce sans tenir compte de la production oléicole, la région dispose d’un climat favorable à l’olivier. De plus cette région donne un grande partie, soit 25%, de notre production maraichère, entre pour 15% de notre production céréalière et participe pour un bon pourcentage dans la production animale aussi. L’on peut ainsi estimer qu’elle contribue à hauteur de 20% de la production agricole du pays, soit 4% du PIB du pays !!!

En cas d’exploitation, à grande échelle, du gaz de schiste, tout cela risque d’être perdu, pour des centaines d’années. Ce qui est en balance, donc, c’est une perte sèche et réelle de 4% du PIB contre le gain hypothétique de 0,5% du PIB dans l’hypothèse la plus favorable !!!

C’est ce qu’on appelle « ja yrbah sadou bou ribbih » et tout cela, sans prendre en ligne de compte les autres pertes sur le plan urbanistique archéologique touristique, santé etc. En fait le bilan est difficile à établir, mais l’on sait qu’il risque d’être lourd et irréparable. Même les ressources halieutiques risquent d’être affectées car les cours d’eau de cette région finissent par rejoindre en cas de grandes crues, le golfe de Gabès où se trouve notre principale richesse maritime.

3) Risques sanitaires :

-Certains procédés ont été utilisé pour limiter la filtration de molécules ou de microorganisme par TOTAL depuis 2010 : c’est l’ultrafiltration des eaux de production. Des chercheurs ont mis au point cette technique qui permet de réinjecter les eaux de production après traitement et donc de limiter l’impact sur l’environnement. Cette méthode utilise des membranes céramiques qui permettent de retenir toutes les particules en suspension (8 000 fois plus fin qu’un cheveu) et les bactéries, sans utilisation de produits chimiques. Elle permet d’atteindre des qualités de filtration jamais réalisées dans ce domaine ! Cette méthode s’applique également à l’industrie pétrolière, et dans d’autres domaines comme l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique !!

- Risque d'émissions de méthane et de fuites de sulfure d'hydrogène (H2S), un gaz explosif et toxique, très dangereux pour la santé humaine et animale.

-L’exploration des hydrocarbures non conventionnels a des effets néfastes sur la santé tels que l’apparition de certains cancers !

En fait, il trop tôt pour faire le tour complet des problèmes liés à la santé et ce par manque de recul. Dans le domaine de la santé humaine le facteur risque s’étudie à court, moyen et long terme. Ici, ce que l’on sait c’est que l’on est en présence d’un cocktail de produits nocifs pour la santé en dont la durée de vie est de plusieurs centaines d’années. On est incapable, aujourd’hui, d’évaluer  précisément, les risques de santé liés à de si nombreux facteurs, mais, l’on sait une chose, par contre, c’est que quand les réserves d’eau potables sont polluées, la santé de l’homme est en grand danger. 

Conclusion

La question du gaz de schiste est une cause nationale qui doit être réglée par des experts nationaux et internationaux!! C’est une grande machine encombrante polluante et très coûteuse, la responsabilité de toute décision de réaliser un tel projet en Tunisie devrait être mise sur le compte du comité chargé de l'étude de ce dossier. Ce dossier ne doit pas être mis entre les mains des politiciens, mais juste entre les mains d’experts, d’académiciens et de sages, un comité d’éthique national !!
Ce projet devrait faire l'objet d'un débat national, En France, devant l’ampleur de la mobilisation citoyenne, le gouvernement a fait marche arrière et a finalement suspendu les travaux de prospection de gaz de schiste.
En Tunisie, la société civile doit s’opposer à ce désastre qui constitue une menace à la biodiversité et à la nappe phréatique. Ce qui nous guette, c’est qu’une grande partie de la Tunisie soit déclarée, dans quelques années inappropriées au genre humain et évacuée pour des centaines d’années comme on a évacué la zone de Tchernobyl. Ce qui risque de nous arriver, c’est un Tchernobyl chimique !!!

En Tunisie, de plus en plus de voix se lèvent, aujourd’hui, pour interdire l’extraction du gaz de schiste comme en France et au Canada!!
Les multinationales de l’énergie cherchent à amortir les technologies de recherches et d’équipements auprès des pays africains et asiatiques. Pour la Tunisie, les bénéfices semblent devoir se limiter à un gain financier conséquent pour nos décideurs provisoires. Vu l’opacité qui caractérise le processus de prise de décision par le gouvernement actuel,  je crains le pire à ce niveau là, alors que les conséquences promettent d’être TRAGIQUES sinon carrément DRAMATIQUES.

Si l’on  ne fait rien, dans quelques dizaines d’années des hélicoptères géants, bourrés de touristes, en mal de sensations fortes, survoleront, pour « l’admirer », le pays qui n’existe plus.

Nahdha implose, c’est inouï mais c’est la réalité et non une fiction.


Oui les islamistes sont bel et bien en train de faire le ménage dans leur idéologie infestée par des courants radicalisés, criminels de surcroit !!
Oui certains islamistes patriotes aimeraient, aujourd’hui, rejeter le projet de ceux qui voudraient nous commander au moyen d’une chariâa hors du temps et de l’espace, une doctrine obsolète qui a vécu son temps et qui ne devra pas avoir sa place dans un monde ou les besoins humains ont dépassé le tribalisme et les besoins charnels débridés nourris par un sexisme coupable prêt à sacrifier 50% du potentiel humain pour les besoins primaires de ceux qui ont voulu prendre en otage notre islam pour profiter…



Il a fallu les erreurs impardonnables d’un Khomeyniste Tunisien pour que le scénario jihadiste se dévoile !! Incompétence ? Inconscience ou simple opportunisme politique coupable ? Un cheikh exilé, pas plus musulman que les autres, encore moins patriote que la majorité, aurait voulu prendre sa revanche sur ceux qui l’ont marginalisé en détruisant son propre pays, en semant la zizanie entre les siens, en voulant diviser ses compatriotes en bons musulmans entendez, par là, islamistes et mécréants, en soudoyant les plus bêtes, en endoctrinant des illuminés et des désespérés…Rien que pour être reconnu !!!



Oui Nahdha implose. On voyait bien qu’elle avait commencé à se fissurer depuis son dernier congrès. Aujourd’hui, sous les coups de bélier des événements, elle donne l’impression qu’elle se divise en 3 courants qui se disputent un héritage incertain, en se faisant la guerre sur leurs champs de bataille classique : les cités populaires. Oui, Nahdha est une mouvance qui a l’apparence d’une nébuleuse et cette nébuleuse est en panne car elle est enlisée dans les sables mouvants, ce piège mortel qu’elle avait préparé pour ses ennemis politiques. En voulant trop bien faire, Nahdha est tombée dans son propre piège et je dois, malheureusement le dire, ce n’est pas grâce à leur bravoure quel les autres « forces » politiques du pays ont pu ou su éviter le piège, certains, si ce n’est tous, ne le voyaient même pas. Leur ennemi irréductible, Nahdha, pour ne pas la nommer, a été suffisamment stupide pour leur éviter de se ridiculiser en allant elle-même se jeter dans son propre piège d’où elle n’en sortira, probablement, qu’en morceaux. Trois morceaux plus exactement et des miettes qui ne nous intéressent pas ici sauf, peut-être, à titre de anecdotique, pour savoir, par exemple, dans qu’elle miette se retrouvera le nommé ABDELFATTAH MOUROU CE BELDI BLID. Les trois morceaux, eux, par contre, nous intéressent beaucoup. A mon sens, dorénavant, on devra avoir :



1- Le courant des Nahdhaouis progressistes constitué, surtout, par les grandes figures des membres du gouvernement. A l’exercice du pouvoir, ceux-ci admettent, aujourd’hui, que la forme der l’Etat tunisien ne peut être que civile. Leur islamisme n’est, donc, plus politique, mais plutôt culturel, raison pour laquelle les tenants de ce courant, ne seraient pas prêts à créer leur propre parti politique. Je les vois, plutôt, aller rejoindre d’autres partis politiques, les plus à droite, sans doute, les plus proches de leurs idées, en général.




2- Ghannouchi and Co, sournois et déterminé à y arriver notre Mollah anti national aimerait nous distiller la chariâa de ses rêves de despote par petites doses, pour pouvoir enraciner à jamais sa doctrine issue de la confrérie des frères musulmans adaptée au contexte du XXIème siècle…du moins c’est ce qu’il croit. Il pense pouvoir aliéner, notre société, à son rêve : El OMMA. Pathétique…Il se trouve que c’est ce leader islamiste qui a été à l’origine de cette fetna radicalisée que la Tunisie est en train de subir depuis plusieurs mois. Il semble aujourd’hui dépassé par son propre bras armé qui veut sa part du gâteau salafi : les honneurs, l’argent, le pouvoir et le sexe via une guerre sainte s’il le faut !!



3- Le 3è courant de cette hérésie religieuse est constitué par les islamistes radicaux qui appellent à la guerre sainte, ceux qui aimeraient, aujourd’hui, nous faire vivre des évènements sanglants, comme ceux subis par nos voisins Algériens pendant plusieurs années, des jeunes écervelés, parrainés par des vieux cupides en mal de notoriété !! Leur objectif ? Ne vous y trompez-pas c’est le même que celui du Cheikh, mais ils ne sont pas d’accord avec lui sur les moyens et le calendrier. Là où il prône, la ruse, la sournoiserie la patience et les petits pas, ils préfèrent, le tout, tout de suite, ici et maintenant : HIC ET NUNC. Ils sont jihadistes, jusqu’au-boutistes et prêts à tout. Ils sont, réellement dangereux. Ce courant ne sera jamais politique, même si certaines de ses figures ont obtenus des visas. Ils ne s’inscrivent pas du tout dans cette logique-là. D’ailleurs, ils ne la comprennent même pas ne sachant parler que le langage des armes et articuler quelques «mots » du Coran.


Oui, tiraillée, Nahdha est en train d’imploser et ils vont continuer à s’auto détruire, à s’auto-déchirer pendant un certain temps. Bien sûr, tels ceux d’une grosse bête blessée, leurs soubresauts risquent de faire, encore quelques dégâts, ici et là, mais rien de vraiment méchant. Ils vont extirper le mal et le crime de leurs rangs et notre Tunisie va s’en sortir, comme elle l’a toujours fait à travers sa longue histoire dont ils n’ont pas su tirer les bonnes leçons.


Oui nous allons rejeter ce complot islamiste, notre pays s’en sortira plus fort que jamais après avoir mis à plat ses blessures anciennes.


Oui Nous resterons, à jamais, un peuple hors du commun , une nation à la croisée des chemins, musulmane, tolérante, moderniste, ouverte au progrès et au savoir !!


Oui, la Tunisie et son peuple constituent un corps sain où l’élévation de la température, ne signale, rien d’autre, qu’un système immunitaire en plein rendement, gérant des leucocytes en train de phagocyter les bactéries, de réduire les agents pathogènes ou encore, produisant des anticorps pour les différentes réactions immunitaires responsables de la bonne santé générale du pays.


Oui, aucun intrus porteurs de programmes incompatibles avec le patrimoine génétique du pays ne peut être admis, pour longtemps.


TAHYA TOUNES

L’émergence et la multiplication du phénomène des marabouts a jalonné l’histoire de la Tunisie depuis l’ère du prophète, avec Abou Zamâa El balawi, compagnon du prophète et l'un de ceux qui se sont engagés avec lui dans le cadre de l'« engagement sous l'arbre », mort et enterré en 654 (an 34 de l'hégire) et à Kairouan avec son trésor le plus cher : trois poils de la barbe du prophète. Kairouan, première ville de l’islam en l’Ifrikyia, et, déjà, un premier marabout. Kairouan qui reste, encore, une ville symbole de notre appartenance à cet islam vrai et juste des premiers siècles de l’hégire, un islam qui a su résister à tous les troubles et autres divisions inhérentes à « El fetna el KOBRA » qui a accompagné la naissance du chiisme et autres dérivés, tous purs produits de querelles humaines autour du pouvoir.

Un marabout, c’est d’abord une personne musulmane, très pratiquante, un être qui a choisi de faire de l’islam sa raison de vivre en se mettant au service de ses semblables non pas pour leur imposer l’islam, mais, uniquement, en se comportant comme un musulman exemplaire : altruiste, juste, souvent pauvre, d’ailleurs, et, le plus souvent, fervent connaisseur des textes coraniques et des préceptes de la sunna, des sages, de simples musulmans qui ont choisi de se mettre au service de leurs semblables au nom de la citoyenneté, de l’humanisme, du patriotisme , de la justice et de l’équité au nom d’un islam qu’ils ont réussi à mettre au service de ceux qui en savent le moins : les plus démunis et les moins savants !!

Oui un marabout c’est d’abord une personne très croyante, qui vénère l’islam, qui a choisi de rayonner sur ses semblables pour diffuser la bonne parole et la charité !C’est, également, une personne au dessus de tout soupçon, un être reconnu pour sa foi profonde, sa piété, et son humanisme à toute épreuve !

Ces personnes qui symbolisent le sacré, aux yeux de la majorité, mais ne s’y substituent nullement, ne sont pas des prédicateurs, ni des manipulateurs, encore moins des profanateurs…. Ce sont des croyants qui ont choisi de se mettre au service de leurs semblables au nom de cette religion qui les habite et qui leur donne un bonheur et une quiétude qu’ils ont décidé de partager, loin de tout opportunisme religieux ou politique!

Nos marabouts ne sont que des musulmans passionnément convaincus qui ont choisi de se sacrifier pour pouvoir, servir l’islam en se mettant au service de tous leurs compatriotes sans vouloir les endoctriner, ni les juger, uniquement en essayant de cultiver leur foi en Allah et en son prophète, tout en faisant preuve de charité et de compassion, contrairement à ceux qui aimeraient nous présenter l’islam comme un simple apparat, comme une liste d’interdits, comme un gouffre de takfir.

L’Islamisme que nous subissons, aujourd’hui, n’est qu’une nouvelle doctrine colonialiste consistant à utiliser Echariâa pour asservir les peuples, les spolier de leur liberté intellectuelle et de leur personnalité propre pour les rendre vulnérables face aux puissances étrangères en les désarmant et en permettant aux vraies prédateurs d’écouler leurs armes et de s’approprier nos territoires et nos richesses. Une guerre coloniale qui ressemble à un bal masqué : un qamis, un niqab, une barbe et une voilette qui cachent un humanisme inexistant, une foi superficielle, des pratiques condamnables et une ignorance totale de la philosophie islamique, juste et intelligente!

Aujourd’hui, ces énergumènes aux yeux injectés, à la barbe hirsute, à la soutane mal odorante et au blasphème facile , aimeraient venir à bout de nos valeurs, de nos repères en s’attaquant à nos marabouts, à cette symbolique qui a réussi à maintenir nos croyances religieuses vivaces parmi la majorité malgré les colonisations et les conquêtes les plus diverses, malgré des courants politiques pas toujours islamisant, malgré des milliers de chaines satellitaires obscures qui diffusent dans toutes les langues 24H/24H !!

Oui ces hommes et cette femme (Saida el Manoubia, Femme à la personnalité forte et très instruite qui, à la fin du XIIème et au début du XIIème siècle, partage son savoir et son instruction religieuse avec les hommes) ont contribué à maintenir nos concitoyens les plus démunis, les moins cultivés, les plus vulnérables mais aussi les plus malheureux, dans le sillage d’une religiosité, peut être populaire, mais toujours généreuse et charitable, jamais pénalisante, jamais mercantile, une religiosité à la portée de tous, populaire mais jamais populiste, des pratiques empreintes de piété et d’altruisme toujours au service de l’islam …

Le maraboutisme a, certainement, servi à nous unir autour d’un Islam unique qui a su résister aux assauts takfiristes, colonialistes, vandales, catholiques…

A tous ces Tunisiens déterminés à nous faire basculer dans une violence obscure:

- Ne touchez pas à nos symboles, à notre symbolique !

- Ecartez vous de notre Tunisianité, de Abou Zamâa el Balawi (compagnon du prophète), de Sidi Bel Hassen Echedly, fondateur de l’ordre Soufi, en plus d’avoir introduit l’usage du café à Tunis, et ses nombreux élèves, tous marabouts de leur état :

• Sidi Ali El Gorjani qui donne son nom à une ancienne porte de Tunis et à un cimetière aujourd'hui désaffecté ;
• Sidi Mohammed El Chérif dont le tombeau se trouve près de la mosquée d'El Haoua ;
• Sidi Ali El Hattab qui est enterré dans la plaine de Mornaguia et dont le tombeau est un lieu de visites bien connu des Tunisiens ;
• Sidi Hassen El Séjoumi qui possède sa zaouïa près de la sebkha du même nom ;
• Saïda Aïcha Manoubia ou Lella Manoubia qui est considérée comme une savante à Tunis et dont il a été question ci-dessus.

Tiens, attardons nous encore un instant sur le parcours de Saïda Manoubia, une femme d’une intelligence supérieure qui avait attiré la foudre des conservateurs en fréquentant les milieux masculins pour étudier l’islam, de Abou lbaba El Ansari , Okba Ibn Nafâa et de Sidi Mehrez, descendant direct d’Abou Bakr, dont la notoriété s’est construite autour de sa lutte pour l’équité et la justice en réussissant à éviter, en 1014, aux plus démunis un impôt du prince ziride, imposé par les riches, pour grever la bourse des habitants pauvres. Bab Souika lui doit son nom.  La renommée de Saïda Manoubia est telle qu'elle lui vaut un récit hagiographique intitulé Manâqib et rédigé par l'imam de la mosquée de La Manouba. Consécration très rare pour une femme, il révèle des éléments doctrinaux importants où cette grande dame revendique, ouvertement, le statut de « pôle des pôles », la plus haute dignité dans la hiérarchie soufie. Oui, c’est aussi cela, notre spécificité.

Je viens de citer les indiscutables, ceux qui ont constitué des repères dans nos vie ceux qui ont contribué par leur science et leur combat pour les démunis, à bâtir la spécificité de la Tunisie !! Vous comprenez pourquoi je pousse un  cri de rage à la vue de ces incendies criminels qui détruisent des pans entiers de notre histoire, de notre culture et de notre patrimoine architectural. Pour la première fois, je vais m’adresser directement à ces êtres méprisables qui sont si fiers de leurs méfaits :

Vous, créatures de l’ombre, vous, êtres maléfiques et malsains, vous qui n’êtes rien que de la sale vermine :

- Ecartez vous de notre islam pur, originel !!

Je m’adresse, ici, à ces voyous à la soutane Qatari, à ces ombres chinoises à la conduite discutable et aux mœurs permissives, à ces politicards qui puent le pétrole et le dollar !

La Tunisie est ancrée dans l’Islam depuis l’avènement de cette religion, bien avant ces wahhabites issus des méandres d’un colonialisme sioniste international !!

– Croyez-vous pouvoir livrer notre Tunisie à une autre culture, une autre religion ?
- Croyez-vous pouvoir détruire les jalons de notre islamité ?
- Croyez-vous pouvoir casser notre fibre islamique originelle ?
- Croyez-vous pouvoir détruire les symboles, les repères de la Tunisie musulmane ?

L’Islam est arrivé en Tunisie depuis plus de 13 siècles, les Tunisiens l’ont adopté, vénéré, en ont fait leur culte mais également une culture rayonnante et ouverte. Des humanistes ont développé notre culture islamique et nos pratiques mais les marabouts resteront le symbole de cette culture qui a su ramener à l’Islam les plus récalcitrants, presque naturellement !

Otez-vous de notre chemin, puanteur sans nom !!
 

Depuis quelques semaines la situation sociopolitique est devenue une menace pour la paix en Tunisie, pour l’unité des Tunisiens.

Faut-il revenir sur ce parcours postrévolutionnaire chaotique ? Dois-je rappeler l’incompétence et l’opportunisme politique qui ont dominé la vie de ces Tunisiens, de cette majorité de citoyens qui ont fini par perdre leurs illusions face à « des pseudo premiers de la classe (la classe de qui ?, de quoi ?, je vous le demande)» qui ont vite fait de tourner le dos aux objectifs de la révolution, des tartuffes qui ont remplacé des notions claires comme liberté, dignité et équité par des pratiques troubles comme maintien de la corruption, impunité pour les passe-droits , prise en otage de la justice, de la presse et des droits de l’homme les plus élémentaires !!

Faut il l’écrire, faut-il le rappeler le rappeler, ces personnes élues ont trahi leurs compatriotes, leurs électeurs tous ces Tunisiens qui ont cru en la véracité de leur discours plein de promesses pour un avenir meilleur, des électeurs crédules, des personnes qui pensaient que ces apprentis sorciers ne feraient qu’appliquer les recommandations divines : justice, égalité, vérité, compassion, renoncement aux privilèges par fidélité aux intérêts de la majorité….

Aujourd’hui, notre parcours post-ZABA doit connaître un tournant, c’est inéluctable car la révolution Tunisienne doit réussir à satisfaire la volonté de cette majorité de Tunisiennes et de Tunisiens libres qui ne lâcheront pas prise, ces citoyens infatigables déterminés à défendre leur histoire millénaire, les acquis de leur pays moderne, les fondamentaux de leur identité multimillénaire qui leur a donné un statut enviable parmi les nations.

C’est devenu palpable, la Tunisie est prête à assurer un 2è round révolutionnaire pour rappeler les vrais objectifs de cette révolution qui nous a coûté plus cher que les 23 années de dictature de Ben Ali à tous les niveaux : économique, social, sécuritaire, crédibilité internationale, coopération, unité nationale et, surtout, perte de repères par défaut de sens de  l’orientation. Cette volonté populaire qui se reconstitue sous nos yeux, semble rendre nos politiques insomniaques, notamment ceux qui y sont et ceux qui aimeraient y rester, pour prendre, encore et encore, sans jamais restituer.

Pourtant le bilan de cette première expérience politique (?) postrévolutionnaire : troïka, gouvernement et dérivés est négatif, désastreux même, notre économie est à l’agonie, nos dettes sont au plafond nos gisements et autres richesses nationales sont bradées via des opérations des plus opaques, l’inflation a battu tous les records, notre administration est gangrénée à cause de nominations de « responsables » parachutés incompétents par définition, sinon par « vocation ». Notre avenir vire à l’inconnu car on ne sait plus où l’on va.

Le peuple gronde et les politiques s’agitent, certains craignent même pour leur avenir vu leur trahison et leur association avec les ennemis de la Tunisie, dans la nuit du samedi au dimanche ils ont travaillé jusqu'au petit matin, pour une fois, pour accoucher d’une feuille de route qui est, en réalité, le fruit d’un consensus général que l’on peut résumer ainsi :

1- Les prochaines élections auraient lieu le 23 Juin 2013,
2- Ces élections seraient à la fois parlementaires et présidentielles,
3- Le régime choisi par les artisans de ce consensus serait semi présidentiel,
4- Les élections présidentielle, se dérouleraient en 2 tours
5- Le 2è tour se tiendrait le 7 Juillet 2013

Ce que j’en pense :

- Les artisans de ce plan veulent fournir des repères aux citoyens,  probablement, pour couper l’herbe sous les pieds de ceux qui avaient prévu de faire preuve d’initiatives à la date du 23 octobre 2012.

- La date des élections, qui coïnciderait avec celles de tous les examens de fin d’année scolaire et universitaire, promet l’exclusion d’un bon pan de la société parmi les citoyens les plus avertis, les enseignants les étudiants, les universitaires et les parents. Les concernés, selon que l’on voit large ou étroit varie de 500 000 à 1 million d’électeurs.

- Le régime choisi, le semi présidentiel que j’ai défendu avant le 23 Octobre 2011 constitue, actuellement, un mauvais choix, vu la nouvelle conjoncture qui ne tolère plus aucun laxisme car l’héritage est lourd à assumer pour la prochaine équipe gouvernementale qui devra opérer, dans l’urgence, un sauvetage du pays dans des conditions périlleuses. Le régime semi présidentiel, s’apparente à la médecine conventionnelle avec ces deux branches, les généralistes et les spécialités d’où un partage des rôles profitable pour maintenir en bonne santé la population. Mais vu son état de santé actuel, La Tunisie doit être conduite, d’urgence, au bloc opératoire où seuls les chirurgiens seraient à même de pouvoir la sauver, in extrémis, inchallah, faut-il le préciser.

- Cette feuille de route semi officiellement annoncée qui promet de nous être servie comme un fait accompli prouve qu’ils ne respectent, toujours pas, leurs concitoyens et que après nous avoir fait subir l’impensable, depuis bientôt une année, ils croient toujours avoir tous les droits sur nous !

Pourquoi devrions-nous faire confiance à ceux qui nous ont trahis, marginalisé, tabassé, méprisé ?

Pourquoi devrions-nous faire confiance à ceux qui devraient être traduits en justice, pour haute trahison?

Il est vrai que nos bourreaux pourraient avoir réussi à s’assurer la protection de tous ces fronts qui sont aujourd’hui en train de nous promettre monts et merveilles, d'ou cette feuille de route, consensuelle, dont le seul défaut d’avoir été proposée par ceux-là même qui n’ont, jamais, respecté aucun de leurs engagements. Sera-t-elle respectée, ou enterrée vivante, dès le 7 novembre prochain ? 

Vous, qui êtes, de fait, au dessus de tout, y compris des lois, je vous préviens : la capacité d’accumulation d’énergie du peuple a des limites. La déflagration risque, cette fois-ci, de tout emporter, sur son passage, si en juin prochain, vous êtes, encore là, à nous rappeler votre « titre de gloire » la légitimité des urnes d’un certain 23 octobre 2011, jour aussi néfaste pour la Tunisie, que le 7 novembre 1987. 

TAHYA TOUNES

Adel El Elmi veut « compléter la moitié de sa religion » par plusieurs « compléments » féminins. J’ai même l’impression que c’est son but ultime, la raison principale de son accoutrement burlesque et pas du tout estival, la finalité de son discours islamiste !!

Pourquoi? Qui c'est d'abord ce type?

Adel El Elmi est un homme qui assume peut être mal son rôle d'époux, peut être a t-il des besoins inavouables ou des insuffisances notoires, bon à chacun ses lubies et ses délires, lui il semble adorer les épousailles, il trouve ça stimulant, pourquoi pas ?

Sachez quand même que ce n’est pas donné à tout le monde d’aimer d’amour et d’être heureux en amour, qui cherche trouve, du moins espère t-il trouver le bonheur avec l’une des quatre sinon gare à la déception, rappelez-vous que ni l’âge ni la beauté ne sont garants de l’entente conjugale….

Savez vous que notre polygame en puissance (sic) est marchand de légumes sans culture, un Tunisien ordinaire devenu islamophile pour pouvoir être islamocrate face à l’ignorance et la gabegie post révolutionnaires.

Son métier lui aurait, peut être, donné des idées car d’effeuiller des oignons et des choux toute la journée face à des femmes souvent belles et inaccessibles, ça peut donner des idées affriolantes…

Toujours est-il que du jour au lendemain et avec l’assentiment du maître, notre légumier est devenu prédicateur es f..Comme femme ou comme For….cation !!

Oui il aimerait tant faire profiter tous ses disciples surtout les plus con…disciples d’entre eux, de la polygamie…En oubliant qu’un homme qui est incapable de satisfaire une femme, deviendrait pitoyable face à « hara nssa » de tous les âges, toutes les couleurs…

Le niveau d’instruction médiocre de Elmi Adel lui autorise toutes les sottises et tous les raccourcis, il espère paraitre plus honorable et plus solennel avec son turban gauche et sa jebba hors sujet…En réalité son regard et ses paroles sont là pour traduire ses instincts primaires !!!

A-t-il appris par exemple que L’acte d’amour et de désir doit être considéré dans sa dimension sentimentale, anatomique et physiologique pour saisir la finalité universelle de cet accouplement idéalisé, espéré, désiré , un acte source de bonheur d’équilibre et de plénitude qui n’est qu’un acte reproducteur assez barbare à qui le créateur a conféré la magie de l’amour pour amener les humains et les animaux à se multiplier ; sinon quelle chance donnerait on à cet acte barbare pour qu’il soit le point de rencontre de tous les sentiments tous les désirs et tous les phantasmes de tous les mammifères !!! Oui sans cet élixir fait d’amour et de désir cet acte reproducteur n’aurait jamais été prisé par les humains et les autres, tous ceux qui ont été créés uniquement pour se reproduire dans une course éternelle vers l’infini !!!

Comment notre Ghannouchi le savant , l’érudit peut -il se permettre de laisser la médiocrité prendre le dessus sur notre religion qui exige beaucoup de savoir, d’intelligence et d’humanité pour être correctement interprétée !

Notre maître, salafi de son état, serait peut être déterminé à nous faire faire un bond de 14 siècles en arrière rien que pour assouvir les désirs mesquins de ceux qui rêvent d’un harem, et qui mieux que des ignorants comme cet Elmi pas savant du tout pour seriner des inepties à un public bête, pour susurrer de la luxure à des frustrés, en tentant de donner à nos textes saints une signification malsaine, scabreuse presque ?

Et la femme dans tout ça , elle l’être procréateur, l’être qui devra subir la reproduction depuis l’insémination jusqu’à la fin de sa vie, en veillant sans répit sur cet être qu’elle a porté, nourri et élevé…

Là où la femme accepte de donner sans recevoir, certains, ceux qui aujourd’hui plaident pour la polygamie n’ont en réalité qu’un seul objectif : booster leur libido ennuyeuse et essoufflée, oublient-ils les ayets qui parlent de polygamie en long et en large ? Ont-ils compris les textes de la Sunna ? Ont ils compris que la prospérité de toute société exige de nous de préserver l’unité familiale, de respecter la dignité de la femme, qui constitue le vrai pivot de la famille, et la cohésion de la société tout en préservant l’homme des déboires inévitables inhérents à une vie décousue et multipolaire !!

Salafi ou pas vous êtes aujourd’hui incapables d’être à la hauteur de votre salaf qui avait une dimension humaine hors du commun, qui était porteur d’un message divin, une autre époque un dessein autrement plus juste et plus sacré !!!!